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Nuances 23 (2000/1) – pp. 3-6

Chardin : le triomphe de l’œil
et le regard sec de notre époque

par Paul PFISTER, restaurateur au Kunsthaus de Zurich

 


 

Chardin - Autoportrait dit à l'abat-jour



   L’auteur repère quelles restaurations fautives, qu’elles soient anciennes ou récentes, ont dénaturé des oeuvres de Chardin, ce qui explique les incohérences de qualité entre ses peintures venant de divers musées et des collections privées lorsqu'elles se sont trouvées réunies à l'occasion de la rétrospective de 1999 au Grand Palais.

   Comprendre ce qu’elles ont ainsi perdu est une justice à rendre à ce maître.
   C’est aussi une nécessité pour que les restaurateurs à l’avenir ne choisissent pas pour modèles des oeuvres ainsi falsifiées, mais prennent comme références ses tableaux
les mieux préservés.

 

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