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Nuances 32 (2003/2) – pp. 15-28

Une analyse des codes d'éthique
de la conservation-restauration

par Michel FAVRE-FELIX

 

   Cette étude comparée méthodique des dix principaux codes déontologiques des conservateurs-restaurateurs [ ECCO, AIC, ACCR-CACR, UKIC, ACRF, AICCM, VeRes, ARI, DRV, SCR ] n’avait jamais été faite auparavant.

   Elle fait apparaître les confusions de la terminologie, l'opacité des critères utilisés dans cette discipline et l'ambiguïté des buts fixés à la restauration.
   Les "valeurs" que l'on se propose de préserver (historique, esthétique, culturelle) restent indéfinies, alors que s’y ajoute de multiples variantes équivoques (valeur conceptuelle, ethnico-religieuse, technique)...
alors que la valeur essentielle d’authenticité ne figure dans aucun des codes professionnels (sauf le SCR suisse).

   Au début des années 2000, le "respect pour l’intégrité" des œuvres a commencé d'être remis en question; puis ce devoir a été supprimé par les grands codes anglo-saxons.

   Cette période est aussi marquée par le soucis d’auto-protection juridique de la profession: il se traduit par l’apparition des verbes mis au mode conditionnel, des engagements réduits, des réserves, dont l'ensemble sapent la construction éthique.

   Notre analyse détaillée des codes permet de comprendre comment les carences de la déontologie actuelle la rendent inopérante.   

 

 

 

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