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Nuances 19 (1999/1) – pp. 3-7

La lumière et les vernis

par Paul PFISTER, restaurateur au Kunsthaus de Zurich

 

la présentation et la perception de l’œuvre ; leurs conséquences sur la restauration

 

 

   La peinture à l’huile possède la merveilleuse propriété de conduire la lumière dans
les profondeurs des couches picturales. Les vernis traditionnels étaient formulés pour renforcer et compléter cet effet esthétique capital.
  L’auteur passe en revue les erreurs qui faussent la perception des tableaux dans nos musées, comme l’emploi de vernis minces et incolores ou des vernis synthétiques qui bloquent le passage de la lumière.

  Les qualités d’une œuvre à l’huile ne peuvent s’apprécier pleinement que si elle est placée sur un mur de couleur absorbante et sous un éclairage dirigé, assez chaud :
c’est le contraire de la présentation moderne sur fonds clairs et sous un éclairage zénithal diffus, malheureusement pris pour idéal aujourd’hui.

  L’auteur propose de prendre comme modèle les ateliers des artistes où sont réunis
les meilleures conditions de présentation de leurs œuvres.

 

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